Le quartier général de La Vuelta 19 a ouvert ses portes à Torrevieja. Bennett, Gaviria, Degenkolb et Jakobsen se présentent sur la Costa Blanca en favoris des sprints tandis qu’un maillot blanc est attribué au meilleur jeune pour la première fois.
La Vuelta 19 fait déjà le buzz à Torrevieja
Samedi 24 août, les 176 coureurs débuteront la 74e édition de La Vuelta qui a déjà planté son chapiteau sur la spectaculaire Costa Blanca au Sud-Est de l’Espagne. Le quartier général est installé dans l’auditorium de Torrevieja, où arrivent les uns après les autres les centaines de journalistes appelés à couvrir La Vuelta 19 et les milliers de personnes gravitant autour de l’organisation. Les coureurs rejoignent leurs hôtels dans une région qui leur sert souvent de camp d’entraînement de pré-saison. Le public aura une première occasion de les applaudir à la présentation des équipes, qui se tiendra au château de Moraira et sera diffusée en direct à la TV à partir de 19h15. Avant cela, à Teulada, les participants de la première étape de La Vuelta Junior Cofidis poseront leurs questions à quelques professionnels espagnols à 16h15 avant la conférence de presse des top riders à 17h.
Sprints : Bennett, Gaviria et Degenkolb en haut de l’affiche
Les sprints de La Vuelta s’annoncent d’un très haut niveau mondial avec des acteurs complètement différents de l’an passé. Ce sera la première participation de Sam Bennett, l’un des coureurs les plus prolifiques dans les emballages massifs : 11 fois vainqueur cette saison, dont trois la semaine dernière en terre flamande au BinckBank Tour. Le champion d’Irlande arrive en très grande forme dans la Communauté Autonome de Valence pour son premier Grand Tour de l’année puisque le ménage à trois chez Bora-Hansgrohe a été divisé ainsi : Pascal Ackermann au Giro, Peter Sagan au Tour de France (où ils ont chacun remporté le classement par points) et Sam Bennett à La Vuelta.
D’un an son aîné, John Degenkolb, 30 ans, entretient avec La Vuelta une relation beaucoup plus forte : ce fut son premier Grand Tour, en 2011, et il compte dix victoires d’étapes (5 en 2012, 4 en 2014 et 1 en 2015). Parmi les participants cette année, seul Alejandro Valverde a une victoire d’étape de plus à son actif. La première apparition de Fernando Gaviria sera scrutée à la loupe. Le Colombien sort du Tour de Pologne où, dauphin de Marc Sarreau au classement par points, il a récolté deux places de deuxième, dont une derrière Luka Mezgec. Le Français et le Slovène sont également engagés à La Vuelta.
Mais la sensation des sprints, cette année, pourrait bien être le champion des Pays-Bas Fabio Jakobsen, l’étoile montante de Deceuninck-Quick Step qui s’inscrit dans la grande tradition des showmen. Il fêtera son 23e anniversaire à Igualada le 31 août, où une montée de deuxième catégorie précède une possible arrivée groupée. Les hommes les plus rapides du peloton ont sur le papier six opportunités d’emballage massif (3e étape à Alicante, 4e étape à El Puig, 8e étape à Igualada, 14e étape à Oviedo, 17e étape à Guadalajara, 21e étape à Madrid) et un sprint en côte (19e étape à Tolède) tandis que trois étapes pourraient bien se terminer par un sprint en comité réduit (2e étape à Calpe, 11e étape à Urdax, 12e étape à Bilbao).
Le maillot de meilleur jeune pour la première fois à La Vuelta
L’édition 2019 de La Vuelta manque une première dans l’histoire des maillots de la course puisque le meilleur jeune portera le maillot blanc alors qu’en 2017 et 2018, il était gratifié du dossard rouge. Un classement annexe similaire a existé par le passé, consacrant le premier néo-professionnel, à dix reprises : en 1970 et entre 1984 et 1992.
Miguel Ángel López a été le premier meilleur jeune de La Vuelta, en 2017. Deuxième l’an passé derrière Enric Mas, le Colombien est encore en lice cette année et toujours éligible dans la catégorie des moins de 26 ans (nés depuis le 1er janvier 1994). Ses concurrents potentiels se concentrent dans l’équipe EF Education First : ses compatriotes Daniel Martínez et Sergio Higuita, ainsi que le Britannique Hugh Carthy. Par ailleurs, l’Espagnol Óscar Rodríguez (Euskadi-Murias), vainqueur d’étape l’an passé à l’Alto de La Camperona, le prometteur Anglais Tao Geoghegan Hart (Team Ineos) et le phénomène slovène Tadej Pogačar (UAE Team Emirates), dernier lauréat du Tour de l’Avenir qui a entamé sa carrière professionnelle en fanfare en remportant le Tour de Californie, à 20 ans, sont à suivre avec attention.
Samedi, au cas où le premier coureur de l’équipe la plus rapide coupant la ligne soit né en 1993 ou avant, le meilleur jeune sera le seul autre concurrent primé au terme du contre-la-montre par équipes à Torrevieja.
Cofidis fête ses dix ans de partenariat avec La Vuelta
Non seulement l’équipe Cofidis anime La Vuelta sur la route depuis plus de vingt, la société de crédit est également partenaire de l’épreuve pour la dixième édition consécutive. Elle a initié plusieurs initiatives pour développer la pratique du cyclisme pour tous, particulièrement auprès des jeunes. En 2019, La Vuelta Junior Cofidis permet, pour la neuvième année consécutive, à des enfants de 8 à 12 ans de parcourir les derniers kilomètres de dix étapes de La Vuelta : à Torrevieja (24 août), Calpe (25), Alicante (26), El Puig (27), Igualada (31), Bilbao (5 septembre), Oviedo (7), Guadalajara (11), Tolède (13) et Madrid (15). La Vuelta Junior Cofidis compte déjà 90 étapes depuis sa création, dans 40 provinces, et a concerné jusqu’à présent 225 000 enfants qui ont reçu plus de 12 000 heures d’enseignement des bénéfices de la pratique du vélo.