198 coureurs ont pris le départ. Dès le départ trois coureurs s'échappent, l'Italien Cesare Benedetti (Bora-Argon 18) et le Français Laurent Pichon (FDJ). Bryan Nauleau (Direct Energie) se lance à leur poursuite et les rejoint au km 9.
Au km 43, ils ont 4'25'' d'avance sur le peloton. Les équipes des sprinteurs Niklas Arndt (Giant-Alpecin) et Niccolo Bonifazio (Trek-Segafredo) entreprennent la poursuite. L'écart est de 2'40'' au km 60.
Laurent Pichon franchit en tête l'Alto de Pontefria (3e catégorie, km 79,7) devant Benedetti et Nauleau. Il revêtira donc le maillot à pois bleus du meilleur grimpeur. L'écart avec le peloton est alors de 2'35'' et il ne cesse de diminuer jusqu'à 38 km de la ligne, où Philippe Gilbert (BMC) s'extrait du peloton dans la côte de Dornelas pour reprendre le trio de tête. Mais l'écart n'est plus alors que de 25 secondes et l'échappée est condamnée. Gilbert rafle pourtant les trois secondes de bonifications au sprint intermédiaire de Vigo, à 19 km de l'arrivée.
Le sprint final s'organise alors et le peloton est emmené par les équipes dotées d'un bon finisseur (Trek-Segafredo, Movistar, Orica-Bike-Exchnage, mais aussi Team Sky pour Kwiatkowski). Les quatre échappés sont repris à 15 km de Baïona.
Certains, comme Tiago Machado (Katusha) ou Kenny Elissonde (FDJ), tentent d'échapper à un sprint massif en se portant à l'attaque dans le final. Mais le peloton, emmené par des équipier de Peter Kennaugh, fait bonne garde. Le sprint massif est dès lors programmé, avec les formations Lotto-Soudal et Giant Alpecin en ordre de marche. Les chutes spectaculaires de Sergey Lagutin (Katusha) et Ryan Anderson (Direct Energie) ne perturbent pas trop l'emballage, où les Etixx-Quick Step imposent leur loi, plaçant Meersman sur orbite.