Alexandre Geniez (AG2R-La Mondiale) : “La Vuelta est une course particulière, en fin de saison. C’est une course différente du Giro où il y a seulement deux échappées qui ont pu se disputer la victoire. Ici il y a plus d’opportunités et je pense que ma réussite (3 victoires sur La Vuelta) est aussi liée à une question de période. J’arrive à bien récupérer du début de saison et à retrouver une bonne condition. Je n’avais pas du tout prévu de me retrouver devant. Je pensais que les Bora allaient contrôler la journée pour Sagan et puis on a vu Formolo et un groupe d’une quinzaine de coureurs sortir, c’est là que je me suis dit qu’il fallait réagir. On s’est bien entendu, on a rapidement creusé l’écart. Nibali faisait figure d’épouvantail. Ensuite, il fallait être vigilant quand ça a commencé à attaquer. Mon but était d’attendre le sprint parce que c’est là que j’avais les meilleures chances. L’équipe vit un super début de La Vuelta. On a Tony (Gallopin) qui est encore bien placé au général et on ne va pas se relâcher jusqu’à Madrid.”
