Egan Bernal (Ineos Grenadiers) : “Je ne pensais pas ce serait aussi fou à la fin, je voulais juste être bien placé. À 3 km, je sentais l’élastique se tendre, j'étais en bonne position et c'est à ce moment-là qu'ils ont dit que le peloton se cassait. J'ai essayé de regarder vers l’arrière mais il y avait un coureur derrière moi et je ne savais pas combien d'entre nous étions devant. C'était trois kilomètres et il fallait y aller à fond. Avec plus de deux minutes de retard au classement général, gagner cinq secondes sur une étapt de plat n'est pas grand chose. Ce qui est bien, c’est que j’étais devant, je ne suis pas tombé et voyons comment je vais demain. Tout ne va pas changer non plus du jour au lendemain. Je ne vais pas voler demain tout d'un coup, je vais juste essayer de faire de mon mieux, pour rentrer à la maison avec la satisfaction d'avoir tout donné.”
