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Les infos à J-2

Les 184 coureurs en lice pour La Vuelta 25, dont 18 Italiens, sont apparus devant le public piémontais lors de la présentation des équipes organisée au cœur de Turin, deux jours avant un départ historique. Jonas Vingegaard a exposé ses ambitions et a désigné Juan Ayuso et João Almeida comme ses principaux rivaux pour la Roja. « S'il y a un favori, c'est lui, mais nous n'avons pas peur », a répondu la star portugaise. Des grimpeurs d'élite comme Giulio Ciccone, Mikel Landa et Valentin Paret-Peintre souhaitent également s’illustrer sur les nombreuses ascensions du parcours de La Vuelta 25.

VINGEGAARD : « SIMPLEMENT HEUREUX DE JOUER LA VICTOIRE »

Jonas Vingegaard espère que sa troisième participation à La Vuelta sera la bonne. « J'ai toujours aimé courir en Espagne et j'ai vraiment hâte de commencer », a déclaré jeudi le leader danois de l’équipe Visma-Lease a Bike, lui qui se prépare à franchir la dernière marche qui le sépare de la victoire sur le Grand Tour espagnol : « Je suis le favori, donc il y a de la pression, mais je suis simplement heureux d'être ici et de me battre pour gagner. » La Vuelta était le premier Grand Tour de Vingegaard, en 2020, et il y a joué un rôle crucial aux côtés de Primoz Roglic, vainqueur de cette édition. Trois ans plus tard, le Danois a terminé second entre deux coéquipiers, Sepp Kuss (1er) et Roglic (3e). « Je suis tombé malade au début de la course », se souvient-il. « Ensuite, j'ai récupéré et retrouvé mon niveau normal, alors j'espère que cette année, je ne tomberai pas malade et que je pourrai être dans le coup dès le départ. »

Après avoir fini 2e du Tour de France, Vingegaard s'est préparé pour La Vuelta chez lui, à Annecy, en France. « J'ai passé de bons moments avec ma famille et j'ai bénéficié d'un bon entraînement, avec la meilleure préparation possible. Je me sens en bonne forme. » Malgré l'absence de Tadej Pogacar, le seul coureur à l'avoir devancé dans une course à étapes depuis Kuss lors de La Vuelta 2023, il met tout de même en avant la formation UAE Team Emirates-XRG lorsqu'on l'interroge sur ses principaux rivaux : « Ayuso et Almeida sont ceux sur lesquels il faut vraiment compter, notamment parce qu'ils peuvent jouer deux cartes, ce qui fait d'eux une équipe très solide. »

AYUSO ET ALMEIDA « SANS PEUR » FACE À VINGEGAARD : « QUE LE MEILLEUR GAGNE »

Après un an d'absence, Juan Ayuso (UAE Team Emirates) retrouve le Grand Tour qui l'a propulsé vers les sommets avec sa troisième place en 2022, à seulement 19 ans, et où il a de nouveau décroché une quatrième place l'année suivante. « C'est le premier Grand Tour que je n’ai pas préparé comme objectif principal, la première année où je double la mise (il a dû déclarer forfait sur le Giro d'Italia, NDLR), et dans un contexte légèrement différent car je suis ici après l'absence de Tadej (Pogacar). L'objectif initial était de participer aux championnats du monde, mais on m'a appelé pour venir ici et ma préparation s'est accélérée », confie le Valencien avant sa troisième participation à son Grand Tour national, où il partagera le leadership de son équipe avec le Portugais João Almeida. « Je pense que João est en forme. Je n'ai fait que deux jours de compétition depuis le Giro, et mon état est un peu incertain. Je vais essayer de bien figurer au classement général, et si ce n’est pas le cas, j’essaierai d'aider João à remporter La Vuelta », déclare Ayuso, qui aborde le départ de la course à Turin « comme une nouvelle opportunité, plutôt que comme un objectif où il faut faire un résultat. J'ai l'impression que le public attend beaucoup de moi, mais je vois les choses de manière positive : depuis que je participe à La Vuelta, je me sens toujours soutenu par les fans. Je peux maintenant dire que j'ai disputé les trois Grands Tours, et les deux que j'ai le plus appréciées sont les deux Vuelta auxquelles j'ai participé ».

Comme son coéquipier, João Almeida a découvert La Vuelta il y a trois ans, mais il n’a pas encore de podium à son palmarès (4e en 2022, 9e en 2023, retrait en raison d’une infection au Covid-19 l’an dernier). Autre point commun avec Ayuso : il a aussi abandonné après une chute lors de son seul Grand Tour disputé en 2025, le Tour de France. Touché à une côte, aux doigts et victime de brûlures, il a passé 11 jours sans faire de vélo, avant de reprendre l’entraînement. « J’ai de bonnes sensations mais on ne peut avoir de certitudes avant d’avoir commencé la course », dit le récent vainqueur du Tour du Pays Basque (avril), Tour de Romandie (mai) et Tour de Suisse (juin).

Pour ajouter La Vuelta à son palmarès, il faudra venir à bout d’un Jonas Vingegaard considéré comme étant l’homme à battre. « On a une équipe forte, huit bons coureurs. À deux, c’est plus facile parce qu’on peut jouer deux cartes et mettre la pression sur les Visma. Mais pour gagner, il faudra avoir les meilleures jambes », poursuit le Portugais. « On fait partie des favoris. S’il y a un favori, je crois que c’est lui (Vingegaard). Mais on est là, sans peur, on va faire tourner les jambes et que le meilleur gagne. (...) En première semaine, il n’y a pas tant d’endroits où prendre beaucoup de temps, tandis que lors des deux dernières il y a des parties difficiles où on peut faire la différence. On peut aussi avoir de la malchance, des choses qu’on ne contrôle pas. Parfois les étapes clés sont celles auxquelles on s’attend le moins. Il faudra être sur nos gardes », avise l’homme au départ de son 10e Grand Tour.

LANDA ET PARET-PEINTRE EN QUÊTE D’ÉTAPES : « DEVENIR VAINQUEUR SUR LES TROIS GRANDS TOURS ME MOTIVE VRAIMENT »

À 35 ans, Mikel Landa (T-Rex Quick-Step) dispute sa neuvième Vuelta en 2025, après une saison marquée par son abandon prématuré lors du Giro d'Italia. « J'aborde La Vuelta avec incertitude, mais sans aucune attente. J'aimerais gagner une étape ; ce serait mon objectif le plus réaliste, mais même ça me semble difficile. Je vais y aller au jour le jour », déclare le charismatique grimpeur basque, l'un des plus vétérans du peloton, qui a retrouvé la compétition lors du Tour de Burgos. Le plan de Landa pour se battre pour les victoires d'étape, ce qui « fait partie de l'ADN de l'équipe », passe par des concessions au classement général : « Je suis conscient que je dois perdre du temps, car si j'ai cinq minutes de retard, ils ne me laisseront pas tranquille. À partir de la deuxième semaine, les étapes qui se terminent au sommet peuvent me convenir », souligne-t-il à propos d'une édition qui fête les dix ans de sa victoire mémorable au sommet andorran de Cortals d'Encamp. « Il s'est passé beaucoup de choses depuis, avec des bons et des mauvais moments. Mais j'ai toujours hâte de courir et je suis heureux d'être de retour à La Vuelta qui, au final, me donne l'impression d'être de retour à la maison. »

Son coéquipier Valentin Paret-Peintre arrive aussi avec l’envie de s’imposer au moins une fois, ce qu’il n’a encore jamais fait sur La Vuelta. Cela ferait de lui le 115e vainqueur sur les trois Grands Tours, après avoir conquis les pentes de Bocca della Selva (Giro 2024) et du mythique Mont Ventoux (Tour de France 2025). Des succès sur des pentes relevées qui en font un chasseur d’étapes attendu. « En partant d’Italie, on aura un public vraiment très connaisseur de vélo, donc je pense qu'il va y avoir une bonne ambiance », s’impatiente-t-il. « J’adore La Vuelta. Ce sont des parcours difficiles, donc je ne vais pas me plaindre ! Ces onze arrivées au sommet ouvrent beaucoup d’opportunités pour jouer des étapes, avec des échappées qui iront peut-être au bout. C’est parfait pour moi. L’objectif est de gagner ici pour l’avoir fait sur les trois Grands Tours, c’est ce qui me motive vraiment. Chaque jour qui me convient, j’essaierai », annonce le Français. La saison 2025 étant « sa meilleure jusqu’à présent », il assure aborder la course sans pression particulière : « J’ai gagné à Oman et sur le Tour de France, donc quoi qu’il arrive ici, mon année est réussie. Ce n’est que du bonus ! »

CICCONE : « JE VEUX TIRER PROFIT DE MA FORME »

Giulio Ciccone a vécu une nouvelle expérience frustrante sur un Grand Tour en début d'année, avec une chute lors du Giro d'Italia, mais l'Espagne lui a porté chance ces derniers temps. Récent vainqueur de la Clasica San Sebastián et de l'étape reine du Tour de Burgos, le grimpeur italien est optimiste avant sa troisième participation à La Vuelta, au départ de son pays natal : « C'est toujours un plaisir de commencer un Grand Tour dans mon pays. Nous sommes à La Vuelta et nous quitterons bientôt l'Italie, mais c'est bon d'être chez soi. Il y aura certainement de la tension les premiers jours, comme toujours au départ d'un Grand Tour. Le parcours promet une course animée. (...) Cela peut être une excellente occasion de faire un bon classement général, surtout compte tenu de ma forme physique, mais mon ambition est simplement d'être compétitif jour après jour », détaille Ciccone.

« Je veux gagner, je veux tirer profit de ma forme. Le maillot de meilleur grimpeur est un objectif important pour moi, ainsi que gagner des étapes, et on verra ensuite où la route nous mènera pour le classement général. J'ai bien récupéré après ma chute au Giro, je me suis beaucoup entraîné en altitude. Je suis en bonne forme, mais je n'ai rien fait de différent. » Les routes italiennes lui permettront rapidement de se montrer et de briller, que ce soit personnellement ou aux côtés de Mads Pedersen, avec qui Ciccone partage le leadership chez Lidl-Trek : « Je n'ai jamais fait la montée finale (vers Limone Piemonte), mais j'ai vu le profil. Dans tous les cas, c'est bon pour nous. Si c'est très dur et qu'on arrive avec un petit groupe de grimpeurs, je peux essayer de gagner. Et si c'est un groupe plus important, ce sera bon pour Mads. »

PLENITUDE PROPULSE LA VUELTA 25

Plenitude sera partenaire principal de La Vuelta 25 pour la quatrième année consécutive, renforçant ainsi sa position de partenaire clé de cette prestigieuse compétition cycliste internationale. L'entreprise sera également à nouveau le partenaire énergétique officiel de l'événement, permettant la recharge des véhicules électriques utilisés par les organisateurs de La Vuelta qui accompagneront le peloton et les équipes de la direction tout au long de la compétition.

Plenitude continuera aussi de sponsoriser le maillot blanc du leader du classement du meilleur jeune. Depuis son apparition sur La Vuelta en 2019, des figures majeures du cyclisme ont porté le maillot blanc, notamment l’Espagnol Juan Ayuso en 2023 et le Danois Mattias Skjelmose en 2024. Ce maillot représente un tournant dans la carrière des jeunes cyclistes et reflète l’intérêt de Plenitude pour les nouvelles générations. Ce partenariat réaffirme également les valeurs de Plenitude : engagement, dévouement, persévérance et passion. De plus, Oscar Freire, triple champion du monde de cyclisme sur route et vainqueur de sept étapes du Grand Tour espagnol, sera à nouveau l'ambassadeur de Plenitude lors de La Vuelta 25.

© A.S.O./Jonathan Biche
© A.S.O./Jennifer Lindini
© Unipublic / Cxcling Creative Agency

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